Thursday, July 11, 2013

DE LOLME & HISTOIRE DES DEUX INDES

AM | @HDI1780

"...c'est la Puissance Royale qui est ce contrepoids" — De Lolme

I have already noted that, under pressure from events in North America, Guillaume-Thomas Raynal introduced some pretty significant changes to the 1774 edition of Histoire des deux Indes in the paragraphs devoted to England's "mixed government" (1, 2, 3). As it turns out, the 1780 revision is more extensive than I had originally thought. And it borrows heavily from the first edition of Jean-Louis De Lolme's La Constitution de l'Angleterre (Amsterdam, 1771):

La première singularité du Gouvernement de l'Angleterre, à titre d'Etat libre, c'est d'avoir un roi. (De Lolme, xi, p. 142).

La première singularité heureuse de la Grande-Bretagne est d’avoir un roi. (HDI 1780, xix.2, p. 75).

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C'est en faisant un grand & un très-grand citoyen, qu'on a empêché qu'il ne s'en élevât plusieurs . (De Lolme, xi, p. 143).

En créant un très-grand citoyen, l'Angleterre a empêché qu’il ne s’en élevât plusieurs. (HDI 1780, xix.2, p. 75).
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La seconde singularité que l'Angleterre, comme ne formant qu'un seul Etat & un Etat libre, offre dans sa Constitution, c'est la division de la Puissance législative. (De Lolme, xi, p. 162)

Un plus grand appui encore pour la liberté Angloise, c’est le partage du pouvoir législatif. (HDI 1780, xix.2, p. 75).
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La grandeur des prérogatives... (De Lolme, xi, p. 150).



De cette grande prérogative...(HDI 1780, xix.2, p. 78).
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Thereafter, Histoire des deux Indes gently drifts away from De Lolme. Still, the text includes a crucial statement on the executive power, possibly taken from the 1775 English translation of De Lolme, which features two words —secret, célérité, secrecy, dispatch— that will inspire America's founding fathers and their views on the nature of the executive branch [see]:

Toutes les histoires attestent que par-tout où le pouvoir exécutif a été partagé, des jalousies, des haînes interminables ont agité les esprits, & qu’une lutte sanglante a toujours abouti à la ruine des loix, à l’établissement du plus fort. Cette considération détermina les Anglois à conférer au roi seul cette espèce de puissance, qui n’est rien lorsqu’elle est divisée; parce qu’il n’y a plus alors, ni cet accord, ni ce secret, ni cette célérité, qui peuvent seuls lui donner de l’énergie (HDI 1780, xix.2, p. 78) (*).

(*) De Lolme: "...with every circumstance of secrecy and dispatch" (1784, xvii). I have been unable to find a Google Books-digitized version of the 1775 English edition. In 1778, Richard Price credited De Lolme with this definition of good government: "...wisdom, union, dispatch, secrecy and vigour" [see]. These magic words also feature in Adam Ferguson's Essay on the History of Civil Society (1767) although, again, I have been unable to find the original version of that book.

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